Nouveau pays : le Nicaragua. Le passage de la frontière entre le Costa Rica et le Nicaragua était assez surprenant. Un bus nous dépose au poste frontière côté Costa Rica. Déjà là, il y a beaucoup de camions stationnés dans tous les sens qui attendent pour leurs papiers. Pour les piétons, une belle file d’attente sous une chaleur de plomb. Une fois le passeport tamponné, il faut marcher 1 km (avec les sacs) pour rejoindre le poste frontière côté Nicaragua. Il y bien une centaine de camions entre les 2 postes qui empêchent de voir un quelconque panneau qui pourrait indiquer le chemin. Après avoir déambulé un certain temps entre les camions, je finis par trouver le poste frontière et faire tamponner mon passeport. Premiers pas au Nicaragua un peu étonnants…
Un petit tour à San Juan del Sur, car il parait que c’est une belle plage, un paradis pour les surfeurs. En effet, la plage est plutôt pas mal, mais en rien idyllique (il aurait fallu que je cherche des plages aux alentours, mais sans véhicule….) La température de l’eau est parfaite, et tellement agréable vue la température de l’air… Mais, à peine 1 jour 1/2 m’ont suffit car à part la plage, pas grand chose à faire : j’aurais pu prendre des cours de surf, mais avec mon genou impossible, je ne peux pas encore m’accroupir complètement.
Direction le lac Nicaragua et son île Ometepe, constituée de 2 volcans (Conception 1610m, actif et Maderas, 1395m, inactif). Il va être possible de bouger un peu… Un vélo de location me permet de traverser l’île et d’aboutir à Charcos Verde, une petite réserve où j’ai pu admirer des singes, des oiseaux et encore pas mal de papillons. La réserve a beau n’être qu’à 15km de mon point de chute, ça vraiment été du sport car le vélo de loc n’était pas super.
Le lendemain, je me suis attaquée au Volcan Maderas. Lever à 4h pour prendre le premier bus à 4h30 qui nous a amenée (le guide et moi) au pied de ce volcan. Petit déj dans une ferme locale, puis début de l’ascension à 6h50. Il a beau être tôt, la température est déjà très élevée (30°). Au bout de 3 heures, nous atteignons le point culminant, trempés de la tête aux pieds, non seulement du fait de la pluie (plutôt éparse), mais aussi de la transpiration. Le chemin ressemble plus souvent au lit d’une rivière qu’à un chemin de randonnée, et j’ai beau faire attention, je finis par avoir les pieds trempés. Une petite 1/2 heure de plus pour descendre dans le cratère où se trouve maintenant une lagune. Parait qu’on peut s’y baigner, mais vu le temps maussade (les nuages sont restés accrochés au cratère), après une courte pause, nous prenons le chemin du retour. Au final, j’ai mis 7 heures pour monter et descendre le volcan (au lieu des 8 heures annoncées), et sur la fin, c’était assez dur surtout pour mon genou (qui va bien quand même…). Je croyais mon « calvaire » fini, mais comme c’était un jour férié, service minimum pour les bus, c’est à dire qu’à l’heure où nous sommes redescendus, il n’y en avait plus !! Nous voilà donc partis à marcher 1 heure de plus (en tongs, j’avais retiré mes chaussures trempées) pour rejoindre le village suivant pour y faire du stop. Un camion de bétail (et oui, j’y suis abonnée) nous prend en stop, mais nous dépose 4 km avant le village où se trouve mon hôtel. Et donc, encore plus d’une heure de marche en tongs… Au final, je suis contente de l’effort réalisé, et même si le temps ne m’a pas permis de prendre de belles photos, cela valait le coup. Mais je crains les courbatures à venir. Repos pour les 2 prochains jours…….
La Gaspésie est une région bien plus pluvieuse!
Des becs…
Ta podologue n’approuve pas du tout cette étape en tongs …
Repose toi bien bisous
franchement si j’avais pu éviter cette étape en tongs… ce n’était pas prévu au programme initialement
Une fin de rando en tongs ça met un peu de piquant !!!
Pour XY, j’ai visité la Gaspésie sous un superbe soleil !!! Mais en y réfléchissant, il y aurait bien un petit air de Bretagne…