Me voici au Pérou. Pour profiter du paysage entre le Lac Titicaca et Cuzco, j’ai décidé de prendre un bus de jour. Départ donc vers 9h de Copacabana, passage de la frontière à quelques km de là (c’est très bien organisé), et me voilà donc au Pérou. Le paysage est beau, il me rappelle ce que j’avais vu il y quelques années entre Huaraz et Lima. La route est plutôt en bon état, mais malgré tout le voyage est long. En plus, le bus s’arrête tout le temps pour prendre des gens (qui restent parfois debout entre les 2 rangées de sièges). Nous arrivons donc à Cuzco à la nuit, avec 2 heures de retard. Je passe plus d’une heure sur internet pour comprendre ce qu’il faut faire pour aller voir le Machu Picchu sans passer par un tour operator. Au final, j’arrive à dénicher les infos essentielles et à réserver sur internet mon billet de train et mon entrée au Machu Picchu.
Le lendemain, je retrouve Elsa et Michel (nos routes se croisent régulièrement depuis le Chili). Ils reviennent tout juste du Machu Picchu, ça a l’air fantastique. Nous déjeunons dans un petit resto local où manifestement jamais aucun touriste n’est venu jusqu’à présent (vu comme nous avons été dévisagés..). Elsa et moi prenons le plat local : pepian de cuy. On nous explique que c’est du lapin. Un peu gras comme lapin, mais plutôt bon (préparé en ragoût avec une bonne sauce et du riz). En fait, plusieurs jours plus tard, nous découvrirons que c’était en réalité du cochon-dinde !! Nous visitons ensembles les environs de Cuzco, entre autre Saqsayhuaman une ruine inca qui surplombe la ville et faite de pierres tellement grosses que je me demande encore comment les incas ont réussi à construire ce temple).
Le jour suivant, je prends le train pour Aguas Calientes et le Machu Picchu (voir l’article Machu Picchu). Je retrouve mes 2 acolytes 4 jours plus tard pour une journée très enrichissante. Par l’intermédiaire de l’auberge que les logeait, nous avons la possibilité d’aller à la rencontre d’une association qui s’occupe d’enfants en situation difficile particulièrement dans certaines communautés un peu reculées de la région de Cuzco. Nous passons donc l’après midi avec une vingtaine d’enfants (de 4 à 12 ans à peu près) qui passent leur fin de journée dans la Casa de la Cultura où ils sont aidés pour leurs devoirs puis peuvent accéder à certaines activités. Le problème, semble-t-il, c’est que bien que l’éducation soit obligatoire, les parents préfèrent souvent employer leurs enfants aux travaux des champs plutôt que de leur laisser la possibilité de s’instruire. Bref, ça a été une journée d’échanges très enichissants avec ces enfants et les responsables de l’association. Au passage, ils ont renommé O’cédar : Emiliano. Je préfère O’cédar…
Voilà j’ai vu un tout petit bout de l’envers du décors, quand on sort des sentiers touristiques…
Hello ma belle,
Bon je laisse pas beaucoup de message mais je lis.
J’espère que tout se passe bien, mais bon ça a l’air.
Gros bisous des Rouy….
Oui une journée riche en rencontres et en émotions!!
Salut Nat, c’est bien que tu arrives à prendre le temps de vivre avec les locaux. Tu en apprends plus en quelques heures qu’à lire d’innombrables guides !
Et au fait bien digéré le cochon dinde ???