Mon Détour du Monde Récits Xi’an et Huashan

Xi’an et Huashan

 Xi’an fut longtemps la capitale de l’empire du milieu, avant que Pekin lui ravisse la suprématie. Ville fortifiée tout comme Pingyao, elle n’a cependant pas gardé le caractère ancien qui m’a tant plus à Pingyao. C’est une mégalopole chinoise à la modernité débordante et aux traditions ancrées dans son histoire. Son intérêt principal réside plutôt dans les découvertes archéologiques et les temples à proximité : La fameuse armée de soldats enterrés. Un empereur (je n’arrive pas à retenir les noms chinois) particulièrement mégalo a décidé de se faire enterré au milieu d’une armée pour montrer l’étendue de son pouvoir. C’est assez impressionnant, même si actuellement uniquement une toute petite partie des 8000 soldats est visible.

A une 100 de km de Xi’an se trouve la plus haute montagne des 5 montagnes sacrées taoistes : Huashan. Limitée par le temps, j’ai parcouru cette montagne en une journée. J’ai donc été obligée de recourir au service du télécabine pour arriver au 1er pic (pic Nord) d’où partent de nombreux escaliers pour rejoindre les autres pics (Est, Sud, Ouest et Central). Le panorama est réellement magnifique mais j’ai été un peu déçue par la quantité de « baraques à frites » qu’on peut trouver tout au long du chemin. Je vous l’accorde, ils ne vendent pas de frites, mais plutôt des brochettes, des épis de maïs, des nooddles ou toute autre nourriture locale, mais c’est pour que vous vous fassiez une image précise de ces lieux majestueux un peu défigurés. Et à chaque sommet, on peut trouver un gars qui est là avec un appareil photo pour vous immortaliser muni d’un sabre ou d’une tenue traditionnelle. Et le comble, on ne récupère pas sa photo à la sortie du site, mais directement sur place, à 2100m d’altitude, ils ont apporté l’imprimante et l’électricité !! Malgré tout cela, le paysage est grandiose et j’ai passé une très bonne journée (mes mollets se rappellent encore des marches).

3 jours à Xi’an et sa région, c’est presque trop court, mais il faut que je continue à avancer…

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