Décidément, les chinois ont décidé de compliquer mon voyage. Le projet initial était d’aller au Tibet depuis Pekin en prenant le train pour Lhassa. Le problème, c’est qu’actuellement, aucun permis pour le Tibet n’est délivré (à priori, ça pourrait être bon en novembre, mais je serai déjà bien loin…). Donc, changement de plan : je vais aller visiter le Sichuan, puis j’irai directement en avion à Katmandou. Problème, le 1er octobre est la fête nationale, mais en Chine, les festivités durent une semaine, ce qui signifie une semaine où les hotels sont pleins, les trains bondés, les sites touristiques pris d’assaut. Bref, pour organiser la suite de mon périple, c’est un peu délicat. Mais, je suis sûre d’arriver à m’organiser, même si je dois passer 14 heures dans un train, de nuit, en place assise !!
Dans ce nouveau programme, Pingyao est ma première halte. Ville fortifiée qui fut une des places fortes du système bancaire chinois, elle est tombée dans l’oubli et la pauvreté lors de la modernisation des marchés. Mais grand bien lui a fait, car elle ainsi échappé aux exactions des Gardes Rouges. Cette ville conserve le charme d’un passé un peu désuet avec des rues piétonnes et des maisons typiques constituées d’une succession de cours intérieures.
En plus, et c’est purement par hasard que je m’y trouve à ces dates, elle héberge le Festival international de la photographie de Pingyao. En plus du site du festival (très étendu, à l’image du pays), dans tous les sites historiques, on peut trouver une petite expo de photos. Je me régale entre admirer des photos et profiter du lieu pour prendre moi-même pas mal de photos.
Je regarde avec plaisir tes belles photos depaysantes !
des Bisous
Ravis de t’avoir rencontrée autour d’une tablée sans prétention (euphémisme) à Pingyao!!!
Amuse toi bien pour la suite, nous sommes à Lijiang 5 jours si tu passes par ici…
Biz