Après l’ascension du Mont Fuji, je pensais que j’allais avoir beaucoup de courbatures et du mal à marcher dans les rues de Tokyo. Je me rends compte que barouder remet en forme, car en réalité, je n’ai eu que quelques douleurs et j’ai donc pu profiter de mon temps libre imposé par l’ambassade de Chine (cf problème de visa) pour découvrir ou redécouvrir Tokyo. J’ai eu la chance en plus de retrouver Pascal Yoshida (médecin transporteur au Samu quand j’étais externe) qui m’a fait visiter des coins typiques et surtout non touristiques de la ville. Le dîner chez lui a été un grand bonheur : j’ai mangé du VRAI fromage (Camembert et Roquefort), directement rapporté de France quelques jours avant.
Sur les recommandations de Pascal, je suis allée manger des sushis dans un « restaurant » qui n’avait jamais vu un touriste auparavant. J’ai mis des guillemets car on déjeune debout devant le comptoir, à côté de Japonnais qui ne parlent pas plus anglais que le cuistot qui se tenait devant moi et faisait mes sushis en direct sous mes yeux (j’avais un papier avec moi sur lequel il est écrit en japonais que je suis allergique aux crustacés, sinon je ne pense pas que j’aurais pu m’en sortir, peut-être en dessinant !!). C’était succulent. L’Asie va titiller mes papilles, après 5 mois de Poulet-Riz 😀
La grande nouveauté par rapport à mon précédent séjour, c’est la nouvelle tour (Skytree), plus haute tour métallique du monde (presque 2 fois la Tour Eiffel). J’ai longuement hésité avant de monter (en ascenseur !!) jusqu’à la terrasse panoramique, mais l’euphorie d’avoir obtenu mon visa chinois et acquis un nouvel objectif m’a décidée, malgré la foule et le prix. Sans être fantastique, la vue sur la ville nous montre à quel point Tokyo est vaste : aussi loin que mon regard se portait, je n’ai vu que des constructions…